Extrait du journal

sans lâcher aussi quelques articles. Mais ceux-là sont bien réels. Ce ne sont point i des productions mythiques, ce sont bel et bien des objets de commerce, des objets qui alimentent chez nous des industries, ' qui aident à vivre des Français et qui sont | abandonnés à la discrétion des gabelou s allemands. Il y a, par exemple, les morues, j les marcs de raisin, les conserves de fruits, le soufre, de nombreux bibelots genre arti- ; des de Paris (en jais, en ambre, en écume de mer), la pâte de bois, etc... Sans repré senter des chiffres astronomiques, tout cela , compte. Assurément, cette nouvelle convention n’est pas plus catastrophique que le régi- j me antérieur, puisqu’elle ne le modifie pas | ou à peine. Le ministère du Commerce a i renouvelé en bloc tous les contingente- j ments, et notre industrie continue à être | protégée par ce verrou. Mais ce tour de danse éloigne le retour au régime normal. 1 Voilà tout. • • L’accord est accompagné de différentes annexes relatives au paiement des coin- , mandes, au mouvement des devises, etc... j Il en est une, par exemple, qui porte que les dépenses des touristes allemands chez nous devront être, jusqu’à 5 ou 6 millions de marks, compensées par des achats de l’Etat français en Allemagne. Est-ce un...