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Je suis partout, 8 décembre 1934

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Je suis partout
8 décembre 1934


Extrait du journal

La presse dite de « grande information » et la presse de gauche se croient tenues de conserver leurs lecteurs dans l'illusion que c’est « ça » ta politique de la France. Comment, ceci exposé en toute objectivité, s'étonner que l'opinion française se soit dé tournée des « choses françaises » pour obser ver les « choses anglaises » ? L’Angleterre a subi et subit encore une très grave crise économique. Mais les Anglais ne sont nulle ment anxieux quant a la politique. Ils sont certains que, quoi qu’il arrive, il y aura tou jours au-dessus d’eux un pouvoir suprême d'arbitrage et de décision dès qu'il s'agira du prestige et des intérêts vitaux de la GrandeBretagne. C’est ce sentiment qui les a groupés autour de la famille royale a l’occasion du mariage du prince George et de la prinresse Marina. C'est le même sentiment qui groupa le peuple belge derrière le cercueil du roi-...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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