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Je suis partout, 8 décembre 1939

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Je suis partout
8 décembre 1939


Extrait du journal

fiuté de représenter la civilisation d’Occident. L’armée rouge, décapitée, en proie à un incurable désordre, se montre le digne instrument d’un pareil dessein. Elle est tenue en échec par un adversaire valeureux, mais isolé, en nombre infime. Ce n’est plus que cette horde asiate, dont un journaliste polonais, témoin oculaire, vient de décrire l'entrée à L.wow : des Kirghises, des Kalmoulks, venus du fond des steppes, abrutis, déguenillés, portant de vieux fusils pendus à une ficelle, et croyant faire la guerre aux Allemands ! Cela encore, nous l'avons toujours dit. Tel est le régime que quelques coquins à la solde de Moscou ont pu faire prendre pour un idéal à de crédules Français. Tels...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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