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Je suis partout, 9 juillet 1937

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Je suis partout
9 juillet 1937


Extrait du journal

Nous ne voulons tout de même pas ramenez tout aux intérêts électoraux des partie de gau che, quoique ceux-ci soient prépondérants, même dans les circonstances les plus graves* Il est possible — et certains accents du dw cours ae Bordeaux peuvent le faire croire —• que M. Léon Blum se rende compte, enfin, que la partie est perdue pour le socialisme^ Celui-ci, en voulant s’identifier avec la France, a failli perdre la France avec lui. La partie n’était pas jouable. Sur le plan financier elle se heurtait à des intérêts français et étrangers tenant à la nature même des cho ses et des hommes, à la vie même des nations* Sur le plan politique, le socialisme n’ayant plus, absolument plus, aucun appui en Europe, n'ayant plus, absolument plus, rien d’internat tional, est resté « en l’air ». Il ne tenait debout que par la mystique qui entourait son chef. Les derniers événements extérieurs et ceint qui se préparent, que pressent M. Léon Blum, vont achever sa perte. Il est devenu impossible pour Londres, pou* Moscou, pour Rome, pour Berlin. O suprême ironie ! ô coup fatal ! il sera demain « im-...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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