Extrait du journal

tout des petits et des moyens — mais il ne dit pas : c L’Industrie c’est moi. » il demande que le monde tout entier de la production et des échanges soit représenté dans les négociations et discussions qui doivent aboutir à ce qu’on a prétentieu sement appelé le « statut moderne du tra vail ». Au contraire, M. Léon Jouhaux, dressé sur sa C. G. T., proclame : « Le Salarial c’est moi. » Et il conteste à tout autre le droit de défendre la condition ouvrière. On ne saurait trop insister sur ce point. La C. G. T. a groupé el groupe encore des effectifs puissants, c’est incontestable. Mais une chose est certaine, c’est que ces effectifs sont en baisse sensible et que parmi ceux des employés et des ouvriers qui « cotisent » beaucoup ne le font que par force, par contrainte morale et mê me matérielle. 11 est des chantiers, des bu reaux. des ateliers où il est impossible de vivre si on ne peut montrer sa carte con fédérale avec les timbres témoignant du versement régulier des cotisations. Des adhésions sont venues nombreuses à la G. G. T. lorsqu’il s’est agi des congés payés et des augmentations de salaires. Cela est bien naturel, bien humain. Aussi ne com prenons-nous pas que de grands patrons osent profiter des grèves nouvelles pour essayer de revenir sur des réformes que tout citoyen animé d’esprit social el imbu

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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