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Je suis partout, 16 janvier 1932

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Je suis partout
16 janvier 1932


Extrait du journal

Quel serait le remède ? Un professeur à l’Université de Rennes, M. Pierre Eromont, a fait justement re marquer qu’une des erreurs du libéralisme avait été de croire à la spécialisation né cessaire des différentes contrées du globe. « I elle région, disait-on, a un sol et un climat qui conviennent particulièrement à la culture des céréales. Qu’elle se limite à cette vocation et qu’elle échange le sur plus de son blé ou de son riz contre les cotonnades, les machines et les chaussures qui lui font defaut... » C’est ainsi que les lies britanniques étaient vouées exclusive ment à la houille, au fer et à la laine, la } rance à la mode et au vin, la Malaisie au caoutchouc, l’Egypte au coton, etc... Mais cette idée est purement théorique. Ce qui existe naturellement, ce n’est pas l’économie spécialisée, c’est l’économie complexe. S’il est vrai qu’aucune nation ne peut sc flatter de vivre complètement sur son propre fonds, i! n’en est pas moins viai que chacune d'elles dispose de res sources agricoles très variées, que ses...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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