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Je suis partout, 19 mars 1932

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Je suis partout
19 mars 1932


Extrait du journal

Le budget qui va être voté est un budget de combat. Les radicaux l’ont voté, mais avec des réserves suffisantes pour « sauver la face ». Quant aux socialistes, ils ont carrément dénoncé, par la voix de Al. Vincent Auriol, la « guerre » et la « faillite > incluses dans les chiffres de l’honorable JW. Baréty, rapporteur général de la Commission des Finances ! Quelle différence peut-on faire entre le distin gué M. Palmade, orateur des radicaux, et M. Vincent Auriol ? Celle-ci : M. Palmade est convaincu qu’il sera le ministre du Budget de la prochaine législature. M. Vincent Auriol n’entrevoit ni ne souhaite pareille aventure. Le destin du parti socialiste est de demeurer dans l’opposition. Il redoute des expériences comme celles qui ont mis la Grande-Bretagne et l’Australie à deux doigts de leur perte et qui ont provoqué les réactions qu’on sait, fis se sorti installés dans une opposition confortable dont pas plus les discours de M. Herriot que les affiches de M. de Kerillis ne les délogeront. Ministre d’aujourd’hui ! Ministre de...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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