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Je suis partout, 21 avril 1944

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Je suis partout
21 avril 1944


Extrait du journal

sauvés malgré eux, par ceux-là mêmes qu'ils détestent avec un fanatisme indécent et dont ils souhaitent stupidement le dé faite. Si notre combat n'avait pas d'autre sens, mieux vaudrait renoncer tout de suite. Dieu merci, nos buts sont eutrement élevés. Mais, que nous le voulions ou non, nos efforts con tribuent, per la force des choses, à épargner un trépas atroce à des gens qui ne méritent plus de vivre. Qu'au moins, ü soit bien établi que nous ne sommes pas dupes et que nous sommes bien résolus i avoir la mémoire lon gue. Depuis trois ans et demi (cas trois ans et demi pendant les quels — mais ce n'est pas notre faute — toutes les réformes ré volutionnaires ont été sournoise ment ajournées ou sabotées par Vichy) les bourgeois qui restent dignes de continuer à faire partie de l'élite française ont eu large ment le temps de sa faire connaî tre, d'affirmer leur ralliement, de proclamer leurs convictions. Que les autres n'attendent de nous ni indulgence ni pitié. Si durement qu'il faille les traiter, le châtiment ne sera jamais aussi sévère que celui auquel ils auraient droit après la victoire de leurs propres amis. Et, dans un sens, c'est tout de même dom mage......

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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