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Je suis partout, 22 décembre 1939

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Je suis partout
22 décembre 1939


Extrait du journal

J Le discours Reynaud a fait l’effet d'une bombe. Depuis un an, des têtes folles, des plumes serves s'appliquaient à faire croire eux Français que la guerre est ta fin de toutes les difficultés qui accompagnent le gouvernement et la vie. A tout ce que l'on n'erriveit pas à résoudre par les moyens ordinaires, la guerre apporterait une solu tion : à la crise économique, à l'incertitude bitemetionale, au malaise intérieur, au chô mage. Or, le guerre ne supprime aucune des difficultés de la paix, elle y ajoute les siennes propres et des destructions. C'est pourquoi la guerre est une opération sur humaine. dont la pensée seule exclut toute légèreté de choix. On ne se décide pas à la guerre par man que d'imagination : on s'y décide quand elle est imposée par la nécessité et par l'honneur....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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