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Je suis partout, 26 mars 1938

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Je suis partout
26 mars 1938


Extrait du journal

Ça va de plus en plus mal... Nous allons à la ruine... Nous allons à la guerre... » Et puis ? Rien. Ou presque. Les maux dont nous souffrons sont considérés comme inévitables. La séche resse, les inondations, un ministère Blum, un ministère Chautemps, la grippe, la République font partie, dans l’imagi nation d’hommes pour tant d’esprit lucide et de .sens critique, d’un cycle de calamités contre les quelles on ne peut rien, si ce n’est implorer — quand on est croyant — l’intervention de la Providence divine. Nous nous efforçons, dans ce journal — et il y a heureusement d’autres confrères attelés à la même tâche — de secouer cet extraordinaire envoûtement. Cette tâche est rude. Le fatalisme de la sottise ne peut tout de même pas dominer le destin de la France ! Si nous étions dans une période de prospérité économique, de sécurité inter nationale on pourrait comprendre que la grande majorité de nos compatriotes se...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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