PRÉCÉDENT

Je suis partout, 26 mai 1941

SUIVANT

URL invalide

Je suis partout
26 mai 1941


Extrait du journal

doute les insulaires ont-ils la mémoire courte. Sans doute faut-il leur rappeler que c'est dans les termes les plus impérieux, et même les plus blessants, que l'amiral Darlan et le général Weygand ont dû exiger le maintien de la flotte anglaise quarante-huit heures de plus en mer du Nord. Que nous avons eu là-haut, pour permet tre aux Anglais de rembarquer, 1.200.000 prisonniers, — le meilleur de notre armée. Que c'est l'anniversaire de Dunkerque. Que nous pensons, cette semaine, à nos morts. Et qu’il vaudrait peut-être mieux, pour nos anciens alliés, que nous ne pensions pas trop aux Anglais. 8 Ceux qui l'ont abandonnée dès le 3 septembre 1939, ceux qui l'ont trahie dans le Nord, ceux qui n'ont rien répondu à ses derniers appels de juin 1940, ceux-là n'ont pas le droit de dire : « Ici est, ou n'est pas, l'honneur de la France. » Car ils ne savent pas ce que c'est que la France. Et ils ne savent pas ce que c'est que l'honneur....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

En savoir plus
Données de classification
  • darlan
  • roosevelt
  • roose
  • robert brasillach
  • abel bonnard
  • lucien rebatet
  • jean de baroncelli
  • marguerin
  • france
  • angleterre
  • allemagne
  • antilles
  • europe
  • dunkerque
  • dakar
  • casablanca
  • waterloo
  • pithiviers
  • union
  • secours national