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Je suis partout, 30 août 1941

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Je suis partout
30 août 1941


Extrait du journal

Les alliés sournois du meurtrier, juifs et gaullistes, ne manqueront pas d’insi nuer, puis d’affirmer que l’attentat de Versailles n’est que le geste d’un isole. C’était la rituelle explication qui était fournie, sous l’ancien régime, chaque fois qu’on se trouvait en présence d'un crime communiste. Déjà on rencontrait, hier, des gens bien stylés qui commençaient à soutenir la même thèse en faveur de Colette. De son côté, celui-ci a eu pour premier soin de déclarer qu’il avait agi de son propre chef, poussé par sa haine de la politique que personnifie M. Pierre La val. Cet empressement à dégager des com plices possibles est assez suspect. L’enquête sur la personne de Colette devra être très minutieuse, mettre en lu mière les moindres de ses actes au cours des journées qui ont précédé l'attentat, découvrir ses fréquentations, s'informer...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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