Extrait du journal

. Vous me dites maintenant que ce sont les | politiciens qui vous dégoûtent. Ça, c'est une autre affaire. Je ne suis ici tiu’un modeste guide et je me garde bien de faire de la pro pagande pour ou contre tel jtnrti, pour ou contre telle personnalité. Mais permettez-mm : de vous faire respectueusement observer qu'il ne tient qu'à vous de changer le personne! | parlementaire et les institutions elles-mêmes, j .Mépriser ou plus exactement dédaigner le fait parlementaire est, à mon humble avis, une j erreur profonde. C'est, du reste, cette erreur j qui a permis aux politiciens que vous incri minez, madame et monsieur, d'avoir toujours raison jusqu'ici de leurs adversaires. F.xcttsez-moi, je suis très bavard, surtout i lorsque je suis en présence non de badauds, i mais de curieux au sens profond du mot. ; Vous avez vu, l'année dernière, la Chambre ; d'en haut. Des tribunes, nous avions suivi, au j cours d’une séance, un des aspects, combien j fugitif, du jeu des hommes et des partis. Nous avions repéré quelques tètes et saisi quel ques t y fies . .Malgré votre déception, vous j êtes revenus, comme tant d'autres, parce que j tout de même ça vous amuse de vous pro- mener dans lis coulisses du Palais-Bourbon, et parce que tout de même ça vous passionne. : Vous ne jiouvvz oublier que c'est h) que se i décide le sort du pays, la prospérité ou la misère, l’ordre ou l’anarchie, la paix ou la guerre... ...Je ne vous dirai pas un mot de In salle. Mlle tt'a pa< changé. Nous In voyons de bas en haut au lieu de haut en bas et c’est tout. Avec raison vous avez voulu voir nos députés de face après les avoir vus de cédé. F.t alors que l’an dernier vous aviez voulu excursionner, si j'ose dire, de droite à gauche, aujourd’hui vous voulez aller de gauche à droite. Parfait......