Extrait du journal

Je no sais ce que l’histoire a le plys à redouter, ou des altérations propagées par l’ignorance dans les traditions vulgaires, ou do colles qu’introduisent dans les livres les paradoxes de la science. En v réfléchissant bien, je crois que la vérité historique a reçu de plus rudes atteintes dos savants que dos ignorants. D’incomplets renseignements, auxquels suppléent et le goût du merveilleux et les préjugés nationaux , voilà par où le peuple entre dans la voie des erreurs traditionnelles; mais les savants, on ne saurait croire que dé ressources ils possèdent pour leurs erreurs, et dans quel inextricable labyrinthe d arguments spécieux, de bizarres systèmes, de po lémiques passionnées, d’opinions tranchantes, ils enferment souvent la vérité. Avec la science dé pensée en paradoxes, on aurait bien plus que dou-...