Extrait du journal

— Voyons ! voyons, mon bon Bernier, dit la veuve, vous exagérez. Nous devons au contraire vous bénir d'avoir fait entrer Michel à la fabrique : sa position était superbe ; vous savez qu'il avait économisé cent dix mille francs, le commencement d'une grande fortune. Moi, je ne veux pas désespérer. L’épreuve est rude ; mais nous en sortirons, Michel nous sera rendu, il épousera Suzanne qui n’a jamais douté de lui pas plus que son père. Suzanne tne disait tout à l’heure que son père affirmerait hautement qu’il croyait à l'innocence de Michel. Puisque cette accusation ne tombe pas d’elle-même, Michel sera jugé... Mais il sortira la tête haute du tribunal....