Extrait du journal

AUTRE CORRESPONDANCE. Paris, jeudi 17 octobre. Deux courants d’informations circulent en sens inverse à propos des affaires de Rome. D un côté, on affirme que les rapports entre le gouvernement français et la cour de Rome sont meilleurs qu’ils n'ont jamais été. M. de Grammonl, en prenant conte du Saint-Père, aurait reçu de lui les paroles les plus flatteuses pour lui-même et pour la France; M. de Goyon aurait reçu ordre de conclure avec les pourvoyeurs ordinaires de l’armée française des traités d’une année. L’Empereur aurait déclaré qu’il était personnellcim ni engagé envers Pie IX, cl qu’il n’abandonnerait pas le prince qu’il a choisi pour parrain de son fils. De ce côté donc, on affirme que la papauté ne court aucun danger et quelle elle peut compter sur l’appui de la France....