Extrait du journal

ITALIE. — On écrit de Turin, 22 avril : < M Ugdulena, un des orateurs de la gauche qui se sont le plus distingués dans la discussion sur la 1 question Garibaldi, a peint admirablement ia si- ! latin avec quelques mots: « Lo premier jour, » disait-il, j’espérais assez le rétablissement de la < » concorde; le second, j’ai commencé à espérer i » beaucoup moins ; aujourd’hui, je désespère tout i » à fait de la conciliation et de la concorde dont i » nous avons si grandement besoin.» Ces paroles sont profondément vraies. De cette discussion dont devait jaillir la concorde et l’entente cordiale est : sortie au contraire la scission la plus profonde. Le idéalisme, qui n’existait qu’à l’état de germe, a grandi tout à fait : les Italiens du XIXe siècle sont redevenus les Italiens du moyen âge et de la renaissance ; il n’y a plus que le danger commun qui pourra les réunir....