Extrait du journal

LA DtEtiNIE. IX. Premier assaut. (Suite.) Ça vous étonne, n'est-ce pas ? s'écria le maître de forges en riant; quand on est si près l’un de l'au tre... une chambre a traverser... Mais donnez-moi donc de» nouvelles de Clémence, ce cher petit cœur ? — Clemence vient de me faire ses adieux, monsieur, répondit l’institutrice ; c’est pour cela que j’ai p'euré. Pour la première fois , depuis le commencement, de l’entrevue, M. Goujeux leva les yeux sur elle. Tiens l tiens ! fit-il, c’est pourtant vrai I Je n’a vais pas remarqué. Nous avons pleuré... beaucoup pleuré, ma foi 1... Vous ne croiriez pas, moi , que ç» m’étouffe de voir pleurer une femme ! C’est étonnant, mais Végtïsme. Hé, hé, bé I Voyons ! avez-vous dix minutes à me donner ? La main de Marguerite montra les malles ouvertes. Quand celte besogne sera terminée , dit-elle avec une profonde tristesse, je D aurai plus rien à faire ici. L’œil de Goojeux suivit ce geste. — Ah ça 1 murmura-t-il, j® n® vo,s donc rien, moi ! Des malles 1 elle fait ses malles ! Je serais un pauvre espion de polie»! Géraud m’avait pourtant bien dit un mot ou deux, mais je ne peux pas me mettre ça dans la tète... Mais, au fait, pourquoi vous assurerait-il deux...