Extrait du journal

DISCOURS PRONONCÉ PAB SA MAJESTÉ L’EMPEREUR A l’ouvbrtube de la session législative de 1859, LE 7 FÉVRIER 1859. e Messieurs les Sénateurs, « Messieurs les Députés, a La France , vous le savez, a vu depuis six ans « son bien-être augmenter , ses richesses s’accroître , « ses dissensions intestines s’éteindre , son prestige se « relever, et cependant il surgit par iutervalles , au « milieu du calme et de la prospérité générale , une a inquiétude vague , une sourde agitation , qui, sans « cause bien definie , s’empare de certains esprits et « altère la confiance publique. (Sensation). « Je déplore ces découragemens périodiques sans « étonner. Dans une société bouleversée comme la « nôtre par tant de révolutions, le temps seul peut • affermir les convictions, retremper les caractères et c créer la foi publique. (Applaudissemens ) a L’émotion qui vient de se produire , sans appa« rence de dangers immineus , a droit de surprendre, a car elle témoigne en même temps et trop de défiance • et trop d’effroi. On semble avoir douté , d’un côté, u de la modéi ation dont j’ai donné tant de preuves ; « de l’autre, de la puissance réelle delà France. Heu« reusemeut la masse du peuple est loin de subir de « pareilles impress ons. (C'est vrai ! c’est vrai !) « Aujourd'hui, il est de mon devoir de vous exposer a de nouveau ce qu’on semble avoir oublié. « Quelle a été constamment ma politique: Rassurer

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Fondé en 1819, Le Journal de la ville de Saint Quentin publie les annonces judiciaires de son département sans le concours du gouvernement. L’initiative porte ses fruits puisque la publication du journal demeure assurée jusqu’en 1914.

 

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