Extrait du journal

En voici la chaude péroraison : « Maintenant, messieurs, la pre» mière santé que nous porterons » ici, dans un élan commun, sera » celle de Monseigneur le Comte de » Paris, de celui qui a toute notre » confiance, tout notre respectueux » dévouement, de celui qui résume » toutes nos espérances ! » Je bois, messieurs, au représen» tant de la Monarchie nationale ! » A cette santé, permettez-moi » d’associer : » Celle de Madame la Comtesse » de Paris qu’il ne faut jamais sé» parer de lui? » Celle de Monseigneur le duc » d’Orléans qu’une Toi inique a » banni au moment où il allait re» vêtir l’uniforme français, et que » l’exil a contraint d’aller apprendre » sur une terre lointaine son métier » de soldat ! » Celle d’un Prince à la légende » héroïque qui a dù cacher son nom » pour se battre autrefois dans nos » rangs, de Monseigneur le duc de » Chartres, dont la ville Marseille a » éprouvé le dévouement quand » elle était décimée par un cruel » fléau 1 » Celle enfin de toute cette famille » de Princes si français, qui n’ont » qu’un amour, celui de la Patrie ! » qu’un regret, celui de ne la plus » servir ! »...