Extrait du journal

Au milieu des différens commentaires inspirés par la Question d Italie, les journaux conservateurs de la capitale s’expriment avec une certaine réserve sous laquelle cependant il n’est pas difficile de retrouver leur véritable manière de voir, Pienons par exemple la Patrie et citons le passage suivant d’un article de M. Schiller sur la Confiance de l’Opinion ; « Poser la » question , comme on l’a fait, dit-il. la livrer à l’o» piuion publique, en appeler à l'intci ct et à l’équité • de tous les gouvernements, était- ce donc, comme » on l'a dit, donner un signal de guerre ? Ici a été » l’erreur, erreur grave que nous ne saurions traiter » avec trop de sévérité, car elle dénote, de la part de » ceux qui la propagent. beaucoup de légèreté ou » beaucoup de mauvaise foi. Il n’a pas été dit, au nom » du gouveruement, ni directement, ni indirectement, » une seule parole de guerre. Nous n’avons menacé » personne. La question a été posée avec tout le calme, > toute l’impartialité que commandaient les grands » intérêts qu elle soulève. Elle a été dégagée avec un » soin extrême de tout ce qui pouvait l’aggraver. La » politique de conquête a été répudiée avec énergie. » L’Europe a pu voir, dans toute sa dignité, dans » toute sa modération , cette politique, dont l’Empe» reor a su nettement formuler les principes et le but » dans son discours, et qui tend, non à faire craindre » la France, mais à la faire respecter. » Ces déclara...