Extrait du journal

Le* Guetteur se félicite d’avoir suivi, à Saint-Quentin, la ligne de conduite conseillée, à Paris, par les chefs de l’opportunisme: « La ligne de conduite que nous avons » suivie,dit notre confrère, est celle qui a été » observée à Paris comme dans toute la y France, pour le scrutin de ballottage. » Elle était imposée par les circonstances. » Partout on a fait taire ses préférences » pour combattre, sous un même drapeau, y lés adversaires déclarés des institutions » républicaines, ces adversaires dont les » projets n’etaient point un mystère. » Comme le disait samedi un de nos con* frères républicains de Paris, les personnes » n’étaient plus rien au second tour de scru» tin. Il n’y avait plus qu’une question de » discipline, et cette discipline devait être » strictement ohéie. Rien de plus logique. » Le Guetteur nous permettra d’être d’un autre avis que lui. L’alliaece radicale, à Paris, a eu pour effet de porter à la députation huit anciens chefs de la Commune, et quelques agitateurs de profession dont le plus fameux est le citoyen Basly, organisateur des grèves du Nord. Nous ne voyons pas ce que les répu blicains modérés, les hommes de prin cipes ont gagné à cette alliance mons trueuse. Une. prochain avenir démontrera que nos appréhensions reposent sur des fondements plus sérieux que ce que le Guetteur appelle sa « logique ». Sans doute les députés de l’Aisne ne sont pas des communards, mais ils sont hommes à s’allier avec Ceux-ci. Le Guetteur le sentait fort bien quand il manifestait ses appréhensions il y a quinze jours à peine. Nous ne comprenons donc pas sa satisfaction d’aujourd’hui. En tout élat de cause,elle ne doit pas être sans mélange I A. B....