Extrait du journal

l’arme d’une fraction du Parlement, opposée à celles de l'antre fraction : le droit de dissolution et l’inamovibilité partielle. Deux jours après, le 12 novembre, nous écrivions encore : La question à débattre est de savoir si le droit pour la loi des finances est le même que pour les autres lois, et si les deux Chambres, en matière de crédits, jouissent de pouvoirs égaux. Nous avons démontré depuis longtemps qu'il y a là une grave difficulté constitutionnelle : il est de toute évidence que si la Chambre haute dit non et que la Chambre des députés dise ou*", et que toutes deux s’obstinent dans cette attitude, on pourra arriver à la tin de l’année sans que le budget de l’année suivante soit voté. Les services publics, dès lors, ne pourraient plus fonctionner. Avant-hier enfin, nous disions à propos du conflit soulevé entre les deux Cham bres et dont on attendait la solution avec la plus vive impatience : L’extrême gauche seule parait disposée à casser les vitres. Mais, on peut croire, d’après ce qui vient de se passer à la commission du budget, qu'elle sera battue, comme l’a été son chef, M. Gambetta, pas de beaucoup, peut-être, mais encore......