Extrait du journal

Sans pneumatiques, il faut, pour réaliser une suspension parfaite, amortir par l’application du deuxième principe : employer une force d’amortissement proportionnelle à la vitesse de la vibration. Je ne connais ils d’exemple où l’on ait appliqué ce principe en automobile. Les chemins de fer suisses l’ont appliqué à quelques wagons de luxe. C’est le principe du dash-pot. Imaginez un cylindre dont le piston porte un petit trou. Mettez de l’air dans le cylindre. Déplacez le piston où l’air passe par le trou d’une face à l’autre. Plus vous déplacerez vite le piston, comme le trou ne peut débiter qu’une quantité d’air limitée, plus la différence de pression entre les deux faces sera grande et, par suite, plus grande sera la résistance du piston à son déplacement. Cet appareil joint aux ressorts donnera donc une suspension idéale : un faible choc déplaçant légèrement lus essieux donnera naissance à une faible force antagoniste s’opposant aux faible? vibrations du ressort....