Extrait du journal

Os groupements monstres de nazis, debout de longues heures le jour, et même la nuit, éclaires par d innombrables et puissants réflecteurs, ces défilés interminables de travailleurs armés de pelles et répondant avec un ensemble parfait à l’ordre bizarre : présentez pelle ! Os assemblages de jeunes cilles groupées par milliers et se mouvant en des ligures (le quadrilles, l’enthousiasme de ces fouit s accueillant leur Fùhrer qui de sa voix rauque hurlait la gloire de la plus grande Allemagne, tout cela avait quelque chose de dramatique et presque d’inhumain. Etait on en lace d’une bande de fous ou d’hommes admirablement disciplinés, décidés à obéir sur l’heure à un chef qui jusqu’à présent ne s’est guère trompé dans ces décisions. Des vibrations malsaines semblaient sortir de ces flots d’hommes et de femmes hurlant kur orgueil de conquérants, entendant le discours d’Hitler qui déliait les démocraties et insultait le chef d’une nation plus faible que lui, qu’il accusait hypocritement de martyriser les Allemands des Sudètes, qui avaient, le malheur, disait-il, de ne p is encore appartenir à la grande Allemagne, alors qu’ils sont de tout co ur avec elle....