Extrait du journal

absolument semblables à ceux qui nous préoccupent aujourd'hui. La Convention décréta des lois sur les terres abandon nées, les réquisitions, la taxation des den rées, etc. Seulement, quand le bien public l'e xigeait, elle savait prendre des mesures autrement énergiques que les nôtres. Qu'on, en juge. • Le Journal de Montélimar a parlé des quantités de blé que l'on trouve dis simulé dans les campagnes. A cette épo que, il y avait déjà des particuliers qui ne paraissaient pas pressés de livrer leur blé à la consommation : C'est pourquoi la convention rendit le décrét du 14 août 1793. Ce texte commence par mettre tous les blés sous réquisition. Puis l’article 2 ajoute : « Ceux qui dans les 24 heures n'auraient point satisfait à la réquisition, seront traités comme ennemis publics, arrêtés sur le champ et tous les grains dont ils se trouveront possesseurs seront confisqués au profit de la République ». C'est la manière forte, — la seule qui vaille dans des circonstances exception nelles. Les curieux trouveront le texte du dé cret au tome XVII de la réimpression du Moniteur....