Extrait du journal

Et s’il y advieAt parfois, qu’un nuage dérobe La splendeur du solçil et l’éclat du matin, Je ne vois même pas si sa clarté s’éfface Si le jour est moins vif et moins ardent l’été, Puisque tu mets autour de toi,lorsque tu passes, Un long rayonnement d’amour et de clarté !... Et j’ai particulièrement goûté le son net qui compose lu deuxième partie de son second poème: - Jeune esclave aux yeux verts qui du ciel de (Corinthe Reflètent la douceur et gardent la beauté Pourquoi veux-ta ce soir n’écouter que la plainte Du vent qui pleure au fond du grand jardin (d’été ? Pourquoi ne viens-tu pas, joyeuse et sans contrainte Goûter du jour qui meurt, suprême volupté, Sur l’exèdre ombragé par le noir térébinthe, La lumière infinie et la sérénité ? Mais la divine enfant, douloureuse et craintive, Dédaigne de sourire à la splendeur du jour Pour écouter le vent sur la berge plaintive Car ses yeux effrayés et comprenant leur sort, Sous les mornes cyprès, ricanant à l’Amour, Près du marbre d’Eros ont vu danser la mort ! Bénissons le ciel montilien qui nous donne tant de poètes; et souhaitons que M. Guenser puise, en do nouveaux sé jours parmi nous, avec une poétique plus icnouvelée, une inspiration do plus en plus sereine....