Extrait du journal

une autre dans la rue Sainte-Croix (maison Rivière de la Mure). Ses deux filles, récemment mariées, avaient épousé Nicolas et Jean Bauthéac ; quant à Jacques de Vesc, il s’était marié avec Isabeau, fille et héritière de Jacques Bahut, frère ou cousin de Jean. La première horloge avait été établie en 1412 (t. i, p. 460), mais elle devait être bien imparfaite : il en était de même de celle qui se trouvait dans le clocher en 1727, car il fallait la monter matin et soir. Louis Coriol (1), horloger à Crest, se chargea d’en perfectionner le mécanisme pour le prix de 291 livres, de manière à ce qu’on ne la montât qu’une fois par 36 heures. Il se fixa à Montélimar et s’engagea à réparer et à monter l’horloge et les Jacquemarts moyennant 10U livres par an, la dispense de la capitation, des logements militaires et des autres charges locales. Les nécessités financières contraignirent le pouvoir à recourir au vieux droit féodal de joyeux avènement, en vertu duquel le nouveau roi pouvait obliger tous les privilégiés de l’Etat à payer une taxe pour conserver leur position. On excepta seulement, par mesure politique, les membres des parlements et des autres cours souveraines. On afferma cette taxe 24 millions à des traitants qui eu retirèrent presque le double. En 172i-, on réclamait à la ville 2,451 livres, confor mément à la déclaration du roi du 27 septembre 1723, qui confirmait les propriétaires d’offices dans leurs fondions, et les villes dans leurs privilèges, en payant le droit du joyeux avènement à la couronne. L’intendant enjoignit aussi aux consuls d’imposer une somme de 2,997 livres au tnarc-lefranc de leur capitation, sur le corps de» marchands et des artisans, pour la première moitié du droit de confirmction de leurs maîtrises, dû au roi à cause de son joyeux avènement. (A suivre.) de Coston. (1) Son dernier descendant, Louis Coriol. chef de bataillon en retraite, est mort en IF8I, à Versailles, où il s’était retiré....