Extrait du journal
à la défense et à la reconquête de notre empire. La consitution de ce groupement pose un certain nombre de questions qui sont actuellement à l'étude. Deux aviateurs s’échappent Deux aviateurs français, pilotant chacun un appareil militaire Curtiss, ont atterri, dimanche, sur la plage qui s'étend d’Agde à Sète (Hérault). Mobilisés de force dans l’armée dis sidente de l'ex-géncral Giraud, ces Français loyalistes ayant fait le plein d'essence de leurs avions, avaient mis à profit un vol d’essai pour s’échapper et traverser la Méditerranée. Au moment de l'atterrissage, qui s’est opéré avec quelques difficultés — une tempête soufflant à ce moment — les réservoirs d'essence ne conte naient plus que quelques gouttes de carburant. Ce raid aundacieux prouve que, malgré la pression exercée sur eux, des Français loyalistes se refusent à servir les Anglo-Américains et ceux qui, en Afrique du Nord, se sont fait leurs complices. La relève continue Plusieurs trains de rapatriés sont arrivés, cette semaine, en gare de Compiègne. Ils on été reçus par M. André" Masson, le nouveau commis saire général aux Prisonniers, luimême ancien prisonnier, récemment libéré. « Le Gouvernement, a-t-il déclaré, a fait son devoir. Il reste maintenant aux rapatriés à faire le leur. Or, tant que des centaines de milliers de Fran çais vivent encore retenus dans les camps d’Allemagne, les rapatriés n’ont pas le droit de se considérer comme tout à fait démobilisés. « La France fait aujourd’hui appel à eux. « Décevoir la confiance du pays se rait de leur part une désertion, une trahison. Décidée aux sombres heures de 1940, la révolution nationale n’a pu être réalisée, faute de révolutionnai res. Les révolutionnaires, ce sont les hommes des camps. Rendus à leur pays, qu’ils restent les hommes des camps et qu’ils soient ces révolution naires. Ils représentent la dernière force intacte. Celle-ci doit intervenir de façon décisive quand la vie ou la mort du pays est encore en cause. » Les départs des ouvriers français ne se ralentit pas. De Clermont-Fer rand, de Thiers, de Vichy, de Montluçon, d’importantes équipes de mé tallurgistes sont parties. A Paris, trois trains ont quitté la gare de l’Est pour l'Allemagne....
À propos
Fondé en 1861 à Roanne sous le nom de Nouvel Écho de la Loire, l'hebdomadaire devient en 1864 le Journal de Roanne et revendique une ligne éditoriale « régional et patriote ». Toutefois, le journal collabore avec les Allemands sous l’Occupation et est en conséquence supprimé en 1944.
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