Extrait du journal

Le chancelier Hitler a présidé, à Berlin, une cérémonie à l’occasion de la Journée des Héros. Il y a prononcé un discours, dans lequel il a signalé l'amélioration de la situation de l’ar mée allemande sur le front russe. « Le front est stabilisé, a-t-il dit, et des mesures ont été prises qui per mettront, au cours des mois prochains, de transformer nos succès actuels en une victoire totale. » Le Führer a déclaré ensuite que c est une guerre sans pitié ni merci qui a été imposée à l’Allemagne par le judaïsme éternel. Une xfictoire du bolchevisme signifierait le massacre bestial des foules comme on l’a xaie au temps des Huns et des Mongols et la disparition des valeurs formant aujourd’hui l’essence de toute culture humaine, aussi bien celle de l’Europe que celle de l’Amérique. Après avoir fait le procès des faux neutres, le Führer a ajouté : « Je répète ma prophétie de la guerre : Les victimes de cette guerre ne seront ni l’Allemagne ni les peu ples qui se sont associés à sa cause ; mais au contraire les nations se cour bant de plus en plus sous le joug du judaïsme périront par le poison bol chevique ». Après avoir évoqué les difficultés de l’hiver dernier, le Chancelier a proclamé la volonté farouche du peu ple allemand de pousser la lutte jus qu'à la victoire : < La production du matériel de guerre augmente sans cesse ; des mil lions de jeunes soldats, d'hommes qui ont été libérés de leurs obligations, de soldats rétablis, affluent au front. Les hommes des vieilles classes et les jeu nes garçons aideront à servir les armes de la D. C. A. de la Patrie. Après avoir rendu hommage aux alliés qui combattent aux côtés des soldats allemands, le Führer a ter miné sur ces mots : « Les 542.000 morts que cette secon de guerre mondiale nous a coûtés jus qu’à présent n’auront pas fait en vain le sacrifice de leur vie. Ils continue ront, au contraire, à vivre parmi nous corne des héros, des pionniers d’une ère meilleure. Nous nous inclinons respectueusement devant nos camara des tombés, devant leurs familles en deuil, ainsi que devant les hommes, femmes et enfants massacrés chez nous, et devant les victimes que cette guerre a faites chez nos alliés. »...