Extrait du journal

Dans un avenir plus ou moins proche notre pays aura de grandes tâches à accomplir. Il s’agira en particulier de faire servir de ses ruines, un pays réno vé. Il faudra que la France immortelle r«prenne sa maicbe en avant. Pour ce faire la France ne trouvera nulle part de meilleur ouvrier que dans sa substance même, quelles que soient les Intentions « également altruistes » de l'un ou l’autre ’■ A.it. à son endroit. Il faut que les Français se pénètrent tellement de cette vérité première, que les plus humbles d’entr’eux comprennent enfin les gestes qu'elle impose à tous les échelons. A l'échelon du chef ces gestes se sont traduits par des ordres que nous nous faisons ici un devoir de répéter : « Nous ne sommes,pas dans la guerre, vous ne devez pas prendre part au combat ». Condamnation des luttes fratricides en vertu du mémo principe, car U s’agit de conserver pour la France seule, les éner gies patriotiques les plus ardentes. Qui peut donc dans ce pays connaître mieux que le Maréchal les mesures générales qu'impose telle situation qu’U est d'ail leurs seul à voir dans son ensemble. A l’échelon du citoyen le devoir tout tracé à l’avance est simple : il suffit d'obéir. La discipline devenant une sorte de raison d’Etat se suffisant en ellemt me. • Conserver a la France pour l’action future sa susbstance vitale, tel est le but du moment. Tout ce qui porte atteinte à ce principe d'action doit être banni. Qu’il ■ 'agisse de la bombe de l’étranger ou d’un poignard fratricide le résultat est là également criminel : « La France a perdu un peu plu de son sang. » Oui t savoir raison garder, afin de pouvoir sang conserver !...