Extrait du journal

I^e 23 mars 1728, une déclaration ordonnait qu’à l’avenir << toute fabrique, commerce, vente, débit, achat, port et usage des poignards, couteaux en forme de poignards, soit de poche, soit de fusil, des baïonnettes, pistolets «le poche, épées en bâtons, bétons à ferrement», autres que ceux qui sont ferrés* par le bout, et autres urines offensives, cachées et secrètes, soient et demeurent pour toujours généralement abolis et défendus ». II était enjoint, en conséquence aux armuriers, couteliers, fournisseurs et marchands de « rompre et briser » les couteaux en leur possession, si mieux ils n’aimaient en arrondir la pointe. La sanction était, pour la première contravention, de confiscation, d'amende de cens livres et d’interdiction de la maîtrise pour un an. En cas de récidivé, la «< privation «i'icelc » était prononcée, sans préjudice parfois d'une peine corporelle....