Extrait du journal

« Mon programme, dit Czernin, ne peut être que la continuation de la politique que j’ai pratiquée toute ma vie et lorsque j'étais ministre des affaires étrangères, mais qui aujourd’hui se trouve affranchie des entraves diverses qui gênaient mon action. Quelque sympathie que m’inspire, en tant qu’Allemand, la belle et vieille idée de l'union politique et économique de tous les Allemands, je n’ai pas le droit de négliger le facteur économique à un moment où de graves soucis d’ordre économique pèsent sur nous et où nous devons nous vouer à la restauration de l’Etat. Dans ces conditions je dois préconiser un rapprochement économique entre l'Autriche allemande d’un côté, les Tchèaues, les...