Extrait du journal

ACTES ADMINISTRATIFS Extraits du Recueil des actes de la préfecture de Seine-et-Marne. ÉCOLE IMPÉRIALE POLYTECHNIQUE. — EXTRAIT DE l’instruction pour l’admission en 1859. L’école polytechnique, établie à Paris, est destinée spécialement à former des élèves pour les services ci-après, savoir : L’artillerie de terre, l'artillerie de mer, — le génie militaire, le génie maritime, — la marine impériale, — le corps des ingénieurs hydro graphes, — le commissariat de la marine, — les ponts et chaussées, — les mines, — le corps d’état-major, — les poudres et salpêtres, — l’administration des tabacs, — enfin pour les autres services publics qui exigent des connais sances étendues dans les sciences mathématiques, physiques et chimiques, et qui pourraient être ajoutées, par décrets, aux services ci-dessus spécifiés. La durée du cours d élude est de deux ans. Le prix de la pension est de 1,000 francs, et celui du trousseau de 500 à 600 francs. Des bourses et demi-bourses sont instituées en faveur des élèves dont les parents sont hors d’état de payer la pension, cl qui remplissent les conditions voulues. De plus, il peut être alloué à chaque boursier ou demi-boursier un trousseau ou demi-trous seau à son entrée à l’école. Nul ne peut être admis au concours, s’il n’a préalablement justifié : 1° Qu'il est Français ou naturalisé Français ; 2° Qu'il a eu seize ans au moins et vingt ans au plus au 1er janvier de l’année du concours. Néanmoins, les sous officiers, les caporaux ou brigadiers et les soldats de l’armée, âgés de plus de vingt ans, et qui auront accompli, au 1er janvier 1860, deux ans de présence effective sous les drapeaux, déduction faite des congés obtenus, seront admis à concourir, pourvu qu’ils n’aient pas alors dépassé l’âge de vingt-cinq ans. Aucune dispense d’âge ou de temps de service ne sera accordée. Les candidats qui rempliront les conditions ci-dessus indiquées devront se faire inscrire, le .45 mai au plus tard, à la préfecture du départe ment. où ils étudient. Les candidats qui, dénués de fortune préten draient à une place gratuite ou demi-gratuite, à un trousseau ou demi-trousseau, doivent le faire connaître, sous peine de déchéance, au moment de l’inscription, par une demande remise an préfet du département où la famille réside. Les dispositions ci-dessus résultent d’une ins truction ministérielle du 10 février 1859, qui sera communiquée, sans déplacement, aux per sonnes qui se présenteront à la préfecture (divi sion du secrétariat) ou dans les sous-prcfectures pour eu prendre connaissance. MM. les maires sont priés de vouloir bien donner au présent avis la publicité convenable....