Extrait du journal

plusieurs ont été réimprimées, et qui portent son nom avec hon neur dans toutes les parties du globe où l’on s’occupe de mu sique , car la musique est le plus cosmopolite des arts, point d’exil pour elle. Les variations, les fantaisies, les rondeaux , les valses de M. Klemczynski peuvent s’élancer jusque sur le piano de l’impératrice de toutes les Russies, et ses mélodies s’échapper même de la bouche de Nicolas. Honneur à l’exilé qui ajoute à l’intérêt acquis à ses com patriotes l’intérêt qu’inspire un talent déjà fort élevé et qui peut grandir encore. Les ouvrages de M. Klemczynski seront pour lui dans tous les pays des lettres de naturalisation de par les arts ; celles-là en valent bien d’autres. Combien d’émigrés français en ont fait l’heureuse expérience ! La Société d’agriculture de Meaux, qui est aussi société de sciences et arts, a admis M. Klemczynski parmi ses sociétaires. Si l’hospitalité accordée par une nation aux individus est acte dfr peuple humain-, le droit de cité accordé au talent est acte de peu ple civilisé. A. Cairo. — DfrgOfrSe— — Nous nous empressons de remplir notre promesse, en donnant â nos lecteurs les discours prononcés par MM. De Longpérier et Dübern, daus la séance de la Société d’agriculture du 27 mai. Extrait du compte-rendu des travaux de Mai 1857 d Juin 1858. Messieurs , Si la Société avait cessé de suivre la route qu’elle s’est ellemême tracée, si ses efforts pour obtenir d’utiles résultats par des travaux consciencieux s’étaient ralentis, le secrétaire n’aurait aujourd’hui qu’à baisser humblement la tête et à avouer avec franchise une inacti >n peu honorable : telle n’est pas la situation où nous nous trouvons placés; pour la cinquième fois nous venons rendre compte de ce que vous avez fait dans le.eours d’une année, et, grâce au zèle que vous n’avez cessé de déployer, à la noble ardeur avec laquelle vous avez concouru à des travaux dont beaucoup d’entre vous ne doivent retirer d’autre avantage que la satisfaction d’avoir fait le bien, nous avons encore à présenter de l’ensemble de vos occupations un tableau qui ne doit pas être indigne de captiver quelques instans l'attention de la réunion qui nous écoute. Notre Société n’est pas seulement une mise en communauté de connaissances acquises où chacun apporterait son contingent avec la prétention d’enseigner et de ne plus apprendre : c’est une asso ciation dont les membres désirent a outer une nouvelle instruction à celle qu’ils possèdent déjà; ce qu’ils savent n’est qu’un échelon pour arriver à savoir davantage, et je ne crains pas d’être démenti en affirmant qu’il n’est pas un seul d’entre nous, quelque expérimenté qu’il soit, qui puisse dire n’avoir rien appris par ses communications avec ses collègues. Notre double but est donc du contribuer aux progrès de l’agri culture, des sciences et arts, cl de nous tenir au niveau de ceux que d’autres leur font faire tous les jours. Un excellent moyen de parvenir à ce dernier résultat, c’est d’analyser les publications des Sociétés correspondantes et les écrits scientifiques de tout genre qui nous parviennent. La Société a continué à cet égard de suivre la pratique qu’elle avait adoptée l’année précédente. Ces comptes-rendus se trouveront dans le recueil de nos publi cations, je reviendrai seulement sur ceux qui se rattachent à d autres travaux , ou qui peuvent donner heu à des remarques particulières. . * El d abord, c est, a la suite d’un rapport de M. Gaidan, où il discute une opinion émise par la Société de la haute Saône sur le moyen de préserver les blés de la maladie connu sous te nom de carte, qu’une commission a été nommé pour s’occuper...