Extrait du journal
M. le préfet a pris à la date du 24 mars l’arrêté suivant : Art. 1”. Les propriétaires et habitants du dépar tement de Seine et-Marne, sont invités à permettre, sur les propriétés qui leur appartiennent ou dont ils sont locataires, les opérations de levés de plans, nivellement et sondages nécessaires aux études de la dérivation destinée ù amener des eaux de source à Paris. Pour l’exécution de cette mesure, MM. les maires des communes prêteront l’appui de leur autorité à MM. Belgrand, Rozat de Mandrcs et Gollignon, ingénieurs, ainsi qu’aux agents sous leurs ordres chargés desdites opérations. Art. 2. Les indemnités h payer pour les dom mages qui pourront résulter de ces opérations, seront réglées à l’amiable, ou, à défaut, dans les formes prescrites parla loi du 16 septembre 1807. INCENDIES. Informé que l’imprudence donne lieu à de désas treux incendies sur plusieurs points du départe ment, M. le préfet rappelle à MM. les maires qu’un arrêté préfectoral du 20 avril 1852, inséré au n“ 24 du Recueil administratif, contient les dispositions suivantes : Art. 6. Il est prescrit aux personnes qui ont chez elles des matières combustibles, de les tenir dans des lieux éloignés des cheminées, fours, fourneaux et foyers. Art. 9. Il est défendu de jetter dans les bois ou prés, des matières combustibles désignées dans l’un des articles précédents, ou de laisser sur la voie publique des résidus de pipe, ou des bouts de cigare ou d’allumettes non éteints entièrement. Art. 11. Il est défendu à toutes personnes, et particulièrement aux gardes, aux bûcherons et à tous autres individus, qui par état fréquentent les bois, d’y fumer pendant les mois de mars et avril. Art. 12. Il est défendu à toutes personnes d’appro cher avec de la lumière, sans qu’elle soit dans une lanterne bien fermée, avec une pipe allumée ou avec des allumettes chimiques, des meules de grains, de paille ou de fourrages, des greniers, dépôts de fumiers, dépôts ou magasins de bois, fagots, bourrées, charbon et autres matières combus...
À propos
Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.
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