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Journal de Seine-et-Marne, 10 août 1867

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Journal de Seine-et-Marne
10 août 1867


Extrait du journal

Le printemps était venu ; les arbres avaient secoué avec les dernières neiges, les dernières feuilles jaunies de l'an passé, et une mignonne parure verte les embellisait à nouveau. Tonie la nature était en fête ; les oiseaux vo taient et couraient chercher de tous côtés de» brindilles de mousse pour faire leurs nids. Do dimanche malin, Henri, qui avait, la veille, reçu b pension que lui faisaient les deux amis de Boudeur, se présenta au logis de sa bien-aimée; il lui dit en ouvrant la porte : Nous avons bien travaillé toute la semaine ; aujour d'hui dimanche, par une grâce du bon Dieu, le soleil est brillant, l’air parfumé, les lilas sont en pleine floraison, viens-tu te promener au bois ? — Quoi 1 seule avec toi I — Oh I nous serons trois. Noire amour peul bien compter pour quelque chose, je pense. — C’est un tiers bien dangereux pour nos pauvres cœurs! — La brise est tiède, viens... — Moi, mon âme est brûlante. — Allons, Follette, viens, nous serons sages. — Bien vrai I — Oui. nous ne parlerons que de nous. — De quoi pourrions-nous causer î nous laisserons ba biller nos cœurs......

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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