Extrait du journal

devons-nous pas espérer que de ces observations multipliées la lumière pourra jaillir un jour? Mais je m’aperçois que j’ai été entraîné à parler bien longuement et bien gravement de tout cela, je ne dirai donc qu’un mot du musée de St-Brieuc, pour citer deux objets seulement qui, parmi beaucoup de choses fort dignes d’attention, ont à titre par| ticulier excité ma curiosité. L’un est une tuile anti| que portant imprimés en creux des dessins fani tastiques qui m’ont paru avoir du rapport avec ceux de Gavr’innis : serait-cc donc une tuile, non pas Romaine, mais Gauloise, et ce dolmen serait-il donc, I comme je le crois, en raison du travail de ses pierres, j un des derniers monuments de ce genre, élevé par nos pères aux premières lueurs de la civilisation ! déjb en possession de l’usage des métaux et de l’art i de fabriquer des briques, indice certain d’un art de bâtir? L’autre objet, tout h fait moderne, est une cu riosité historique aussi, mais bien différente. C’est un Bon de l’armée catholique et royale. On voit souvent des assignais de la République, il existe même des fac sinule qui eu représentent i réunies toutes les variétés, mais les Bons catholiques | et royaux sont plus rares. | La figure de Louis 17 occupe le milieu du Bon : j on lit autour : Louis A’VII, Roi de France et de Navarre. — Au-dessous, l’écu de France. — Pour légende cil haut et en bas : Armée catholique et royale de Bretagne ; — à droite et à gauche : Dieu et le Roi; —et enfin, formant le corps du Bon, ces mots : Bon de LIVRES, Remboursables au trésor royal....