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Journal de Seine-et-Marne, 11 juin 1859

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Journal de Seine-et-Marne
11 juin 1859


Extrait du journal

M. le Sous-Préfet a adressé la circulaire suivnrue à MM. les Maires de l’anoudissemeni de Meaux : Meaux, le 8 Juin 1859. Monsieur le Maire, Un Te Deum sera chanté Dimanche prochain dans tomes les églises de France, à l’occasion de la victoire de Magenta. Nous nous associerons de tout notre cœur à cette pieuse démonstration : nous prierons le Dieu des armées pour l’Empereur qui tient si haut le Drapeau de la France ; pour l’Empereur dont la politique secondée par un cœur chevaleresque n’a pas voulu que l’Italie courbât plus long-temps son front glorieux sous le joug d’une domination étrangère ; nous prierons pour cette vaillante armée qui a enrichi par ses triomphes le livie immortel de nos victoires; nous prierons pour l’Impératrice régente, si digne de porter le noble fardeau dont la confiance do l’Empereur l’a investie , pour le Prince Impérial appelé sous l’œil de Dieu aux plus illustres destinées. A nos joies, à nos réjouissances, se mêleront des regrets trop légitimes. Nous n’oublierons pas ceux de nos braves qui sont tombés sur le champ de bataille, et ont scellé d’une mort héroïque le triomphe de nos Aigles. Vous voudrez bien, Monsieur le Maire, vous concerter avec l’Autorité religieuse, adresser les convocations d’usage au Conseil municipal, aux Fonctionnaires, aux Légionnaires, aux médaillés de Sainte-Hélène, faire prendre les armes à la subdi vision de Pompiers, en un mot, veiller à ce que cette cérémonie soit entourée de la plus grande solennité : je compte sur votre patriotisme et sur votre dévouement. Je recevrai avec le plus vif intérêt le rapport que vous voudrez bien m’adresser à ce sujet. Dieu protège les bonnes causes. Vive l’Empereur ! Veuillez, Monsieur le Maire, agréer l’assurance de mes sentiments les plus distingués. Le Sous-Préfet, chevalier de la Légion-d’Honneur, CONRAD....

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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