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Journal de Seine-et-Marne, 15 mai 1852

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Journal de Seine-et-Marne
15 mai 1852


Extrait du journal

semence morale que tu répands dans ces âmes, fruc tifie dans le champ de ia reconnaissance ; ils t’ont voué leur jeunesse, leur travail, leur amour, ils le voueraient leur vie au besoin. Va, pars où tes affaires t’appellent, laisse-leur ta mai on, ta femme, la fille, ta fortune, ils mourront avait qu'011 attente b i rieu du ce qui t’appartient ; le bien de leur maitrc ! est sacré pour eux parce que leur existence est : sacrée pour lui. En fusant ici leur éloge, B , je fais le tien, car ces hommes sont ce que tu les a faits : eux et toi jouissez de l'excellence de vos coeurs, de l’attachement qui vous lie. et montrez long-temps encore b ceux qui vous admirent l’exemple rate, cl pourtant facile du bon serviteur par le bon maître. Le cultivateur ordinairement est maire de sa commune, quelquefois il est membre d’une société d’agriculture ou d'un conseil général, ii est considéré de l’autorité b cause de son iulluence, de ses concitovens parce qu’il les occupe, de quelques-uns pour son mérite, vie tous pour sa fortune. lfn contact avec les merveilles de J a création il est i porté b en admirer l'incompréhensible auteur, il bénit en secret la main invisible qui répand l’abon da arc dans ses plaines, qui couronne ses travaux, et il fonde sur la providence des chances de succès moins trompeurs que ceux qu'011 tonde sur la foi j des hommes. Mais, dira-t-on, la grêle, l’incendie, l’épizootie, le manque de récoltes ou leur lion valeur ne sont-ils pas des fléaux pour lui ? Je réponds que sous ce rapport le cultivateur est placé daus une condition exceptionnelle, ses productions étant de première nécessité sa cause se rattache tellement b Ja cause publique que ce qui est un malheur pour lui eu est un pour tous. Que la mer engloutisse les vaisseaux ! d’un négociant, personne ne s’en occupe, qu’un...

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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Données de classification
  • rozoy
  • dutfoy
  • j.-j. rousseau
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  • luguy
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  • claye
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