Extrait du journal
— Nous croyons devoir reproduire la note suivante, dans l’in térêt de l’agriculture : L’année s'annonce pluvieuse , il en résultera nécessairement la verse des céréales; lâchons donc de parer à cet accident. II existe en Suède un procédé au moyen duquel non-seulement on empêche les céréales de verser, mais rencore on relève celles qui sont fraîchement couchées; le voici : On lie en faisceaux , dans l’étendue que les bras peuvent attein dre , les céréales que Von veut empêcher de verser, et que Von relève eu ayant soin de ne pas les serrer, afin de s’exposer ni à casser les pailles ni à gêner la circulation de la sève. Il ne faut pas non plus les lier à plus de deux tiers de la hauteur de la paille, afin que les épis puissent s’écarter en forme de parasol et jouir de l’air qui est nécessaire à la fructification. Les liens doivent être de jonc ou d’un brin de paille arraché dans le champ même que Von veut lier. D’après l’expérience faite, une personne, homme, femme, où même un enfant intelligent, peut lier cent boisseaux de récoltes dans un jour; ce qui produit toujours cinquante boisseaux de bénéfice. Jamais cultivateur a-t-il gagné pareille journée; jamais la société a-t-elle trouvé plus précieuse économie ? — Nous empruntons à un journal de département l’article qui suit, l’évènement est arrivé au village de Rieux, commune de Collon°es, (Corrèze;. Une jeune femme occupée à tailler un buisson fut mordue par une vipère à la cheville du pied gauche. Elle poursuivit le reptile et parvint à l’écraser, mais elle ne fut pas long-temps sans sentir que sa jambe gauche enflait prodigieusement ; elle vuulut se rendre à son domicile et ne put y réussir qu’avec le secours de quelques voisins qui l’aidèrent à se mettre au lit. Quelques heures après, tout son corps était enflé jusqu'à la lanoue, et M. P..., médecin consulté, la déclara perdue. M. le curé lui administra, en conséquence , les derniers saercmens, et sa der nière heure allait sonner, lorsqu’un paysan du village déclara vouloir la sauver. Il proposa a cet effet de l’enterrer, jusqu’au col dans un fossé iccouvcrt de terre, et malgré le refus formel de la malade qui avait conservé sa présence d’esprit quoiquelle eût...
À propos
Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.
En savoir plus Données de classification - collon
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