Extrait du journal

sont placés des petits plateaux où se trou- ! vent des moules de tarte. La chaîne puise dans une pâte qui remplit les moules et les fait passer dans un four d’où les tartes sortent cuites. Un conduit amène la confi ture aux fruits dans chaque tarte qui re passe au four où la cuisson s’achève. Un mécanisme saupoudre la tarte de sucre en poudre et la tarte, prête à être mangée, glisse sur des plateaux qu’on emporte au magasin. Ces tartes sont, parait-il, par faites. * * * A Berlin, trois mille abonnés sont mû ris déjà du «téléphone automatique ». Sur un appareil portant les chiffres de 0 à 9, ils n’ont qu’à appuyer suc.essivement sur lee chiffres formant par leur en semble le numéro de l’autre abonné avec lequel ils veulent correspondre pour que la communication soit directement établie entre eux. Et si M. Bérard avait des loisirs durant ces vacances, il devrait en profiter pour aller étudier sur place, chez nos voisins, ce simple et ingénieux fonctionnement. Ce serait une villégiature ministérielle bien employée. Une innovation dans les manufactures de tabac de Cuba : Les ouvriers et les ouvrières de ces éta blissements se sont entendus pour engager un lecteur, auquel ils donnent dss appoin tements de 150 à 200 fr. par mois. Le lecteur leur donne trois heures de lecture par jour. C’est, en somme, un pas vers ce que Charles Fourier appelait le « travail attrayant ». • * * Au téléphone. — Allô ! allô ! Marquise... êtes-vous là I J’ai besoin de vous parler... — Comment? C’est vous, baron... at tendez... je ne suis pas habillée... — Ça ne fait rien... parlez-moi tout de même... je me retournerai......