Extrait du journal

vexatoire lorsqu'il serait constant que le clergé n'a rien reçu ou qu'il ne pourrait pas payer. L'objet du bill n'est pas de faire une remise, mais d'autoriser le gouvernement à suspendre sur la demande du clergé l'exercice des réclamations jusqu'à la réunion ultérieure du Parlement, lorsqu'il y aurait impossibilité de paver. Ce bill resterait en vigueur jus qu'au 5 avril prochain, et au mois d'août la couronne pourrait de nou veau faire valoir ses droits. De cette manière je pourrai me présenter de nouveau au Parlement et demander une prolongation de délai s'il est nécessaire. La présentation de cehiî/ a'à été déterminée par aucune con sidération personnelle. L'unique bui du ministère est de maintenir l'E glise établie; c'est son plus vif désir. La proposition du bill et son adop tion par la Chambre seront la meilleure réponse à faire à ces reproches immérités d'indifférence et d'hostilité à l'égard des droits et du bien être du clergé. C'est protéger le clergé que le gouvernement a cru devoir proposer un bill destiné à soulager les propriétaires de dîmes en Irlande. » Après ce discours, l'autorisation le présenter le bill a été donnée et une première lecture en a été faite; la seconde est fixée au lundi 31. . * On lit dans le Globe : *"« Dans la même séance l'Alderman Thompson a appelé l'attention du président du bureau de commerce sur l'importation du fer anglais dans les pays étrangers. Il à; dit que ce fer payait des droits plus élevés que celui c'.es autres pays, et que le fer importé en France par mer pétait soumis à un droit plus élevé que ce fer importé par terre , combinaison qui avait pour objet de favoriser le fer belge, au préju dice du fer anglais. M. Thompson a demandé ensuite si le gouverne ment avait adopté quelques mesures pour remédier au mal. » M. Powlelt Thompson, président > dii bureau du commerce, a ré pondu que le gouvernement français avait réduit les droits sur certains articles britanniques importés en France, mais qu'il était fâeheux < qu'en 1834, les Chambres n'eussent pas continué à suivre cette mar che libérale. Il a ajouté que l'espoir des- deux peuples de voir leurs relations commerciales établies sur le même pied avait échoué pour le moment, mais qu'il y avait de justes raisons pour croire que dans une autre session, quelques mesures satisfaisantes seraient adop tées sur ce point. 11 a dit, en terminant, que le gouvernement userait de représailles à l'égard de la France, toutes les fois que le gouvernement français frapperait des produits anglais de droits plus élevés que les pro duits d'autres pays, »...