Extrait du journal

On lit dans la Liberté .« Un engagement d'avant-poste, qui tend à devenir plus sérieux, eât ouvert depuis ce ma tin, dix heures, entre les troupes et la garde na tionale, établies de Neuilly à Courbevoie. » A neuf heures, ce matin, les bataillons de la Commune opéraient un mouvement vers Courbevoie, au nombre de 2,000 hommes en viron. Le mont Valérien a alors ouvert le feu sur les tètes de colonne. » Les gendarmes et les gardes forestiers, cantonnés dans le voisinage, ont pris les ar mes, et se sont portés à la rencontre des trou pes de la Commune. » A dix heures, la fusillade était peu nourrie et se bornait à des feux de tirailleurs. L'artille rie du mont Valérien. n'envoyait pas plus de deux obus à la minute. i Peu à peu l'action est devenue plus vive en se rapprochant du rond-point de Courbe voie. L'engagement, commencé parla droite de la garde nationale, s'étendait sensiblement vers le centre, et à dix heures et demie ont commencé les feux de peloton, tandis que le mont Valérien, qui avait suspendu le feu, a repris son tir avec énergie. o A ouze heures , la fusillade continue très vive. Nous croyons avoir entendu deux dé charges (le mitrailleuses. » Les gardes nationaux doivent être sans artillerie, car aucune détonation de canon ne se fait entendre de leur côté. » Les troupes de Versailles sont également dépourvues de pièces de campagne: » Quelques gardes nationaux commencent à battre en retraite et rentrent par la porte Maillot. » La possession du pont de Courbevoie pa raît être l'objectif des deux partis. -»-» Les ambulances se dirigent en toute hâte sur- le champ de bataille. »...