Extrait du journal

Rendu à l'indépendance, le P. Varin re prit sa tentative et, en 1801, il fonda à Paris une toute petite congrégation de trois fem mes qui furent consacrées au Sacré-Cœur, dans la chapelle des Pères. Parmi ces trois femmes se trouvait Sophie Varat, née à Joigny, en 1779, et encoura gée par son frère Louis, prêtre séculier, dans sa vocation religieuse. C'était une per sonne d'une rare intelligence, et c'est à sa grande puissance d'organisation que le Sa cré-Cœur doit d'être aujourd'hui la plus grande et la plus riche des congrégations féminines. Ce ne fut pourtant pas elle qui, au début, fut appelée à diriger ses deux compagnes. Le P. Varin lui préféra la Mère Loquet, quand il les envoya toutes trois à Amiens s'occuper d'un petit pensionnat de vingt jeunes filles, qu'une propriétaire peu fortu née consentait à leur céder....