Extrait du journal

pagnies la question financière est tran chée. Rien ne s'oppose donc plus à ce que cette éternelle question du Métropolitain reçoive enfin une solution. En mettant encore une fois des bâtons dans les roues, le Conseil .municipal encourrait une lourde responsabilité. S'il s'obstine à faire traîner les choses en longueur, s'il continue à suivre cette détestable politique du tout ou rien qui lui a si mal réussi avec la Compagnie du gaz, le Métropolitain ne sera pas fait pour l'Exposition de 1900, et, s'il n'est pas fait à cette époque, il ne sera jamais fait. Sous prétexte que le projet actuel ne prévoit pas telle ligne se condaire de raccordement, l'opinion pu blique ne comprendrait pas que l'on re poussât une combinaison qui a été mûre ment étudiée depuis nombre d'années parles hommes les plus compétents et dont le succès est garanti à époque fixe. Avec les Compagnies de chemin de fer ou est, en effet, certain qu'une fois com mencés les travaux seront poussés jus qu'au bout et qu'en 1900 Paris ne donnera pas aux étrangers le spectacle de ses rues éventrées et de ses chaussées détruites. Mais il n'y a pas de temps à perdre et on a le droit de s'étonner que le Conseil mu nicipal, qui, toujours, se plaint que les ouvriers n'aient pas assez d'ouvrage,fasse' le renchéri quand il s'agit d'assurer quatre années d'un travail rémunérateur qui re présente 100 millions de salaires....