Extrait du journal

demandait si c'est le seul souci du bien public qui anime tous cetix qui pérorent, gesticulent et bourdonnent, - à leurs côtés aujourd'hui, demain à leurs trousses. S'ils n'éprouvent pas eux-mêmes le senti ment d'inquiétude qui oppresse beaucoup de consciences,.- qu'ils comprennent au moins que ce sentiment existe, qu'il a des raisons d'exister, et' qu'on ne peut que l'accroître en multipliant les raisons qui l'ont fait naître. Qu'on ne. nous- parle pas d'un courant irrésistible de l'opinion. Ce courant, on l'a provoqué artificiellement. Les élections ont montré le pays à peu près également divisé entre deux politi ques, vaguement désireux d'un change ment, comme il est naturel quand le pré sent ne donne pas toute satisfaction, mais résolument réfractaire à |pute idée révo lutionnaire. Est-ce à ce sentiment moyen que répond ce que nous avons sous les yeux ? . : 1...