Extrait du journal

« On s'entretient beaucoup dans nos cercles politiques des rapports que M. de Beust adresse a la Diète germanique sur les débats de la con férence de Londres. Il résulte clairement de la lecture de ces rapports que l'altitude de la France au sein de la conférence ne répond nul lement aux espérances que l'on avait londées sur la politique française, » La France n'a fait aucune déclaration ex presse portant qu'elle considère le traité de Londres comme caduc; l'appui qu'elle donne à la proposition du partage est l'unique preuve qu'elle admet la caducité de ce traité; en Outre" il parait certain qu'elle n'a pas l'intention de proposer que l'on consulte la nation par la voie du suffrage universel. » D'autre part, l'Angleterre se montre moins roide aujourd'hui, sauf qu'elle insiste toujours beaucoup sur les garanties qu'elle demande à l'Allemagne eu faveur du Danemark, savoir la renonciation à la construction de forteresses fédérales ou de ports fédéraux, la garantie de l'indépendance du Danemark et la. promesse de ne pas s'ingérer dans les affaires de la partie du Schleswig quiceslera au Danemark. » En tout cas, il est, certain que la France s'est prononcée pour la ligne de -démarcation par la Schlei et le Dannewirke, et qu'elle est défavorable à l'indépendance et à l'union complète des duchés avec union personnelle sous ie Danemark. En somme, elle, n'est donc pas aussi favorable à la cause des duchés et de l'Allemagne qu'on le (lisait. Les lettres de M. de Beust sur son séjour à Paris prouvent dit reste qu'il n'y a obtenu,aucun résultat. » ;...