Extrait du journal

loffet se trouve parfaitement au courant de ses négociations. La lettre contient ces mots : « Le traité de la Conférence ne sera pas ratifié , mais la guerre n'aura pas lieu. » Ceci s'accorde entièrement avec ce que nous venons de dire. Il est donc presque certain que de nouvelles négociations seront entamées. (Courier.) On lit dans le Globe : « Nous avons raison de croire, d'après des informations puisées à de bonnes sources, que les instructions données au comte Orioff par l'Em pereur de Russie sont de la nature la jilus pacifique et d'une tendance conciliatoire. Le comte doit exprimer ÎU Roi de Hollande l'opinion de l'Empereur Nicolas sur la nécessité d'accéder aux 24 articles, et lui conseiller de s'en rapporter a l'intérêt que lui portent les autres puis sances pour obtenir des modifications ultérieures. Quels que soient les sentimens personnels de l'Empereur Nicolas pour la maison de Nassau, son devoir comme chef d'un grand empire, et son désir de contribuer au maintien de la paix de l'Europe, ne lui permettraient pas de con sulter plus long-temps ses affections particulières. La mission du comte Orioff est de consulter et non de négocier, et il paraît peu douteux qu'il appprte à Londres les ratifications de son souverain. On doit espé rer que le Roi de Hollande renoncera à une opposition inutile, et re prendra ses relations amicales avec les(puissances qui lui veulent du bien , et à la tête desquelles il faut placer l'Angleterre et son souverain. » On lit dans le Courier: « Le roi de Bavière a accepté, au nom de son fils , l'offre de la cou ronne de Grèce. Les trois grandes puissances doivent mettre le nouveau roi à même d'entretenir un état militaire suffisant et subvenir aux pre mières dépenses nécessitées par sa nouvelle souveraineté. » Un conseil de régence gouvernera le royaume pendant la minorité du roi, et on ne choisira aucun nom repoussé par la nation grecque. » On a reçu ce matin une lettre d'une maison respectable de Bristol , dans laquelle il est dit que l'on craignait, vivement que le choléra eût éclaté dans cette ville. Il paraîtrait que la maladie a été importée par un homme qui, il y a quelque temps, avait amené un vaisseau de Bristol à Londres. A son retourde Londres, il a été saisi d'un froid glacial. Plusieurs médecins de Bristol ont visité le cadavre; mais ils ne savent pas positivement si l'accident doit être attribué au choléra. Ils ont toute lois reconnu que les symptômes que la maladie avait présentés, ressem blaient beaucoup à ceux de l'épidémie de Newcastle. (Courier.)...