Extrait du journal

très soient très loin d'avoir la poésie, l'attrait, la beauté des fins vaisseaux d'autrefois, si légers et si gracieux... En tout cas, je vous engage à choisir un temps encore plus inoffensif que celui d'aujourd'hui. Ainsi ferai-je... Ne comptez donc pas sur moi, Monsieur Guy. Et toi, La Penne, viens-tu ?demanda M. de Favreuse. Ma foi... non, répondit le jeune homme après une hésitation marquée. Et vous, Monsieur Bonnardeau ? Moi, oui. Je serai aise de voir l'ami ral ou de déposer ma carte sur son ba teau: il m'a jadis rendu de bons offices, très appréciables, et dont je n'ai pas en core eu le loisir ou l'occasion de le re mercier en personne. Alors, venez... Ma mère, je crois qu'il est inutile de vous demander s'il vous plairait de vous joindre à nous?... Quant à vous, Paule.... Ce serait de l'ironie, dit la jeune femme en se retournant vers son mari avec un sourire plus qu'aimable: aimant. Du reste, je vais remonter chez moi. J'ai presque froid ici. Voulez-vous que je vous accom pagne ? dit Nicole sans élan. Non, merci. Guy va me donner le bras jusqu'à ma chambre. Je ferai mieux que cela, dit le mari en s'approchant. Il se baissa, prit sa femme dans ses bras et l'emporta au premier étage, ainsi qu'il eût fait d'un erifant malade ou en dormi. Les chers petits ! s'écria Mme de Fa vreuse mère d'une voix attendrie et mouillée. Quel bon ménage! Cela ré chauffe le cœur de lés voir... N'est-ce pas, Nicole? ....